C’est une conférence donnée par W.G Sutherland en 1949. Elle est intéressante, elle raconte comment ce pionnier, luttant contre les idées reçue sa réussi à mettre au point l’ensembles des techniques ostéopathiques crâniennes.
Obtenir de la connaissance plutôt que de l'information
Cette conférence fut donnée par William Sutherland lors d’un séminaire d’instruction en ostéopathie crânienne tenu à Providence, Rhode Island, en mai 1949. Il y relate brièvement son cheminement dans le développement du concept crânien et nous parle de ses expérimentations. Sa méthode de travail repose sur l'expérience directe générant un vécu sensoriel, plutôt que sur l’acquisition d’informations extérieures. L'initiation pratique a toujours été pour lui essentielle.
Dans une autre conférence du même titre, il illustre avec humour l’intérêt de ce type de démarche :
« Un événement mémorable survint lorsque mon père, dans son affection parentale, plaça ma boule pelvienne dans une position ventrale au travers de ses genoux et fessa le sacrum. J’obtins ainsi une connaissance plutôt qu’une simple information sur comment la technique sacrée affecte la fluctuation du liquide céphalo-rachidien et modifie une personnalité. »
Ne vous est-il jamais arrivé d'être obsédé par une pensée ? J'ai maintes fois parlé de la pensée qui m'a taraudé avant même l'obtention de mon diplôme au Collège Américain d'Ostéopathie en 1900. Alors que j'examinais un crâne désarticulé et monté appartenant au Dr. Still, le détail des surfaces articulaires de la suture sphéno-squameuse attira mon attention. Je fus frappé par l'idée que cette suture était la manifestation de quelque chose conçu pour le mouvement. L'écaille du temporal ressemble tellement à l'ouïe d'un poisson qu'une seule pensée logique semblait pouvoir en découler. Il devint pour moi évident que cette conformation pour le mouvement devait représenter une fonction. J'en arrivais finalement à l'idée que cette fonction devait être un mécanisme respiratoire. Si vous lisez attentivement – même entre les lignes –, les écrits du Dr. Andrew Still, vous remarquerez que sa pensée se situe dans cette lignée. Vous trouverez que le concept crânien au sein de la science ostéopathique est sien et non mien.
La science de l'ostéopathie vint au Dr. Still au cours d'une des plus mauvaises périodes de sa vie. Il pria, s'adressant à son Guide Spirituel. C'est de là que vint l'ostéopathie, du Grand Mécanicien. C'est le point de référence de tous ses écrits. Il demanda : « quel âge a l'ostéopathie ? » Il lui fut répondu : « elle est aussi âgée que le crâne lui-même. » Il lui dit également que la science de l'ostéopathie était destinée, comme d'autres vérités, à aider le genre humain. Non seulement la pensée qui me vint, « biseauté comme les ouïes d'un poisson, indiquant un mécanisme respiratoire », me heurta, mais elle ne me quitta plus. C'est ainsi que j'en vins à entreprendre une étude dans le but de me prouver à moi-même qu'une mobilité entre les os du crâne est impossible. Bien qu'il soit établi que n'existe à la naissance aucune articulation vraie autre que l'articulation occipito-atloïdienne, tous les textes anatomiques de l'époque disaient que les sutures crâniennes fusionnent ou s'ossifient chez l'adulte, une fois la croissance du corps terminée. Beaucoup au sein de notre profession sont sceptiques quant à cette mobilité. Il ne peuvent pas être plus sceptiques que je l'étais au commencement.
D’abord le crâne sec
Je commençais mon étude avec les os du crâne du squelette que je possédais. Heureusement, c'était une tête bien plus proche de la normale que celles que l'on rencontre aujourd'hui. Je me transformai en horloger développant une technique délicate. J'appris à séparer les différentes pièces articulées et à les remettre en place après avoir compris comment elles fonctionnaient.
Je finis par adresser un article écrit de ma main à un professeur du collège de Kirksville, pour avoir son avis. Sa réaction fut rapide. Il déclara que les os du crâne ne peuvent pas être séparés les uns des autres avec une barre à mine. Cette certitude signifiait que le crâne est stable dans son rôle de protection. Pourtant, au moment où je reçus cette réponse, j'avais déjà en ma possession deux petits os temporaux avec leur portion pétreuse, que j'avais réussi à extraire du spécimen de crâne articulé à l'aide d'une petite lame de canif.
J’admets volontiers qu'ils n’auraient pu être extraits avec une barre à mine. C'est un instrument bien trop gros pour ce mécanisme délicat. Si vous comprenez le mécanisme vous découvrez les merveilleuses possibilités qu'il renferme. Ceux qui l'ont exploré jusqu'alors sont passé à côté de l'essentiel. Si je n'y avais pas mis moi-même le nez pour l'explorer, je ferais sans doute aujourd'hui partie des sceptiques.
Puis le crâne vivant
A cause de mon scepticisme concernant la mobilité des os du crâne, j'ai dû imposer de très nombreuses expérimentations à mon propre crâne. Je ne pouvais pas accomplir ces expériences sur d'autres crânes que le mien. Il me fallait expérimenter sur une tête vivante parce que je voulais obtenir une connaissance que le crâne mort d'un spécimen de laboratoire ne pouvait me procurer. Pour prouver que le mouvement entre les os d'un crâne vivant est impossible, il me fallait accumuler du savoir sur beaucoup de choses. Si j'avais testé ces choses sur d'autres personnes, je n'aurais obtenu que de l'information ; eux auraient eu la connaissance.
Ma mission a été de l'anatomie appliquée. L'information que j'ai trouvée dans les livres m'a donné une direction et beaucoup d'indices. Cela fut important pour découvrir l'indication selon laquelle tous les centres physiologiques, « y compris ceux de la respiration », sont situés dans le plancher du quatrième ventricule. Je me rendis compte que le plancher correspond à la mœlle allongée et que le ventricule possède un toit aussi bien qu'un plancher. J'avais un indice et une information qui me permirent de m'engager dans la phrase, incluant les centres respiratoires. Ainsi, c'est en regardant là que j'ai trouvé ce que j'ai considéré comme un mécanisme respiratoire primaire du corps humain vivant.
J'obtins la connaissance sur la Marée (Tide) et une chose comprise dedans que j'appelais le « Souffle de Vie », par opposition au souffle de l'air. Je ne parvins pas à démontrer qu'il n'existe pas de mouvement entre les os du crâne humain vivant adulte au niveau des sutures, mais il me fallut creuser pour obtenir une connaissance de la mobilité articulaire crânienne et du mécanisme respiratoire primaire.
Des agencements mécaniques évocateurs
Dans mon étude, je retournais à la période prénatale pour étudier la formation des os. Le tissu osseux est maintenu par de la membrane et du cartilage et arrangé de telle manière que la tête de l'enfant puisse s'adapter au passage dans le bassin maternel. Les os pariétaux peuvent se chevaucher au-dessus du frontal et de l'occiput et entre les temporaux pour faciliter le passage vers le monde. Qui peut douter de l'existence d'un mouvement à cette période ? Les os ne présentent pas une mobilité articulaire, mais ils ont un mouvement. Le crâne normal du bébé et de l'enfant est prévu pour la croissance mais on ne voit pas se constituer d'agencements articulaires signifiants avant l'âge de dix ans, excepté de légers systèmes ici ou là. Après dix ans et au cours de l'adolescence, les agencements articulaires se constituent avec la croissance jusqu'à l'anatomie définitive de l'adulte.
En étudiant le système dans sa vie ultérieure, on commence à remarquer des choses sur les différents types d'engrènements qui sont apparus. Il y a le biseau, interne et externe, avec un contact articulaire de configuration opposée, qui signifie l'existence d'un mouvement de glissement. Il y a également les cannelures à direction transversale, diagonale etc. Les agencements suturaux montrent des engrènements en forme de vis sans fin, en forme de cône, désengrènements compensateurs, des agencements énigmatiques, des agencements à friction et des agencements en forme d'hélice. On trouve des arrangements articulaires à emboîtement réciproque, en roulement à billes, en bielle, en cardan, en gorge ou en poulie, en arbre de renvoi, et même un arceau. On trouve également des barres de torsion, des échappements, des tiges flexibles, des pompes de force, des gouvernails, des chevalets et le fulcrum.
Les jeunes pousses
Quel que soit leur âge, à partir du moment où les engrènements articulaires ont commencé à se former, on s'émerveille de ce que l'on découvre en examinant ces spécimens anatomiques, qu'ils soient articulés ou désarticulés. Les variations individuelles résultant du développement d'un crâne asymétrique sont incroyables. Ces spécimens pathologiques procurent un fond d'étude permettant de comprendre ce que l'on trouve chez certains de nos patients. Quelques « jeunes pousses courbées » comme je les appelle ont commencé à cause d'un mauvais alignement acquis juste après la naissance, parfois avant, et ont grandi comme elles ont pu. Sur le plan mécanique, ces crânes ne présentent pas l'image idéale de la tête humaine normale, mais ils ont une capacité fonctionnelle et fonctionnent – jusqu'à ce que la croissance rencontre de la résistance générant finalement da la dysfonction quelque part. Il est souvent nécessaire de se torturer l'imagination pour comprendre la normalité chez le patient.
L'image de la perfection anatomique constitue un bagage indispensable à la compréhension de ce que l'on découvre dans beaucoup de têtes. C'est un processus simple pour qui voit et sent en comprenant comment peuvent s’établir les adaptations. L'objectif avec vos patients est de découvrir le chemin vers une fonction saine au sein des mécanismes qu'ils vous amènent. Vous avez besoin de l'image mentale du parfait pour vous guider, mais il n'est pas bénéfique de tenter d'imposer l'idéal que vous connaissez à la tête que vous soignez. Lorsque l'on étudie le sacrum suspendu sous les iliaques par les ligaments, on découvre l'indication d'une mobilité articulaire, différente de la mobilité posturale de l'iliaque sur le sacrum.
Alors, on pense au sphénoïde suspendu sous l'os frontal et on commence à expérimenter. J'ai découvert qu'en plaçant une petite cale sous l'apex du sacrum, en position allongé sur le dos, on oblige le sacrum à se mettre en position de flexion . En modifiant ensuite la position de la cale et en la poussant vers la base, le sacrum se place en position d'extension. Ultérieurement, j'ai découvert qu'en laissant la cale en place, je sentais quelque chose se produire dans la tête, démontrant le lien existant entre le sacrum et la fluctuation normale la Marée. Voilà une connaissance acquise, pas seulement de l'information.
Examiner l’information avec un œil critique
Pour critiquer scientifiquement, apprenez à examiner minutieusement l'information concernant le domaine crânien et plus particulièrement le liquide céphalo-rachidien. Il ne faut pas
fonder votre pensée sur des matières qui ont traversé les âges sans examen critique. Étudiez aussi bien le corps humain animé que le cadavre. Étudiez le principe de vie et familiarisez vous avec la compréhension de ce que je veux dire par « Souffle de Vie ». Le Dr. Still fit de son mieux pour nous introduire à ces phénomènes, mais nous n'étions pas prêts à le recevoir.
Pouvez-vous voir le fonctionnement physiologique dans la fosse postérieure crânienne ? Pouvez-vous visualiser le mécanisme respiratoire primaire dans les conditions existant autour de ces centres dans la mœlle allongée ? Voilà une démonstration. Le patient est allongé sur la table. Mes mains sont placées sous l'occiput et les temporaux. Mes doigts sont entrecroisés sous le pont. Si je maintiens cette position, mes bras représentent le cervelet. Je soulève mes deux bras en même temps de telle sorte que la taille du quatrième ventricule soit réduite, ce qui modifie sa dilatation. Voyez-vous une motilité contractile dans le cervelet, les pédoncules, le pont et le quatrième ventricule ? J'ai appris cela en réalisant de nombreuses expériences sur ma propre ossature. Voyez-vous que la motilité au sein du tronc cérébral vient dans ce cas du fonctionnement du mécanisme respiratoire primaire ?
Expérience à risques
J'ai découvert comment comprimer médialement les bords de mon propre supra-occiput en utilisant un gant de base-ball. J'ai pris deux gants, l'un de main gauche et l'autre de main droite, je les ai cousus ensemble à leur extrémité et j'ai placé une boucle sur l'un et une sangle sur l'autre. Je les disposais en V de telle manière que le supra-occiput au niveau des bords externes repose simplement dans le V. Je faisais alors passer la sangle dans la boucle afin de pouvoir augmenter graduellement la tension. Sous la changement de biseau, au niveau des sutures lambdoïdales, les bords sont biseautés aux dépens de la table externe. Le cervelet est situé en avant du supra-occiput. Qu'arrive-t-il au cervelet lorsqu'on resserre les bords de l'écaille occipitale l'un vers l'autre ? Qu'arrive-t-il au pont, à la mœlle, et au quatrième ventricule lorsque le cervelet change de forme à cause de la compression du supra-occiput ? C'est en pratiquant cette expérience sur mon propre crâne que j'ai engrangé quelque connaissance sur ce sujet.
Ce jour là, je suis allé tellement loin que je ne savais pas si je pourrais revenir en arrière. En réponse à cette question, j'eus l'occasion de lire un petit proverbe qui me fut envoyé lors de mon soixante dix-septième anniversaire. « Le grand secret, voyez-vous, ça n'est pas de penser à vous, à votre courage ou votre désespoir, à votre force ou votre faiblesse, mais à Lui pour qui vous œuvrez. » Je vous ai dit que ceci est ma mission. J'avais à le faire. Alors vous comprendrez qu'Il ne vous montre jamais une tâche sans vous rendre capable de l'accomplir.
Ainsi, bien qu'encore loin du but, j'essayais d'obtenir quelque connaissance sur l'essence de ce mécanisme. Je faisais des découvertes, mais comment en sortirais-je ? Sans trop savoir comment, je réussis à relâcher ce dispositif. Lorsqu'il se relâcha, je ressentis une soudaine sensation de chaleur dans tout le supra-occiput. Je pris en même temps conscience du mouvement de mon crâne, du mouvement du sacrum et de la fluctuation du liquide céphalo-rachidien, la fluctuation de la Marée.
Créer des dysfonctionnements
Je pus continuer, raconter mes expériences, ce qu'elles pouvaient suggérer et apprendre. Après avoir appris sur le mécanisme respiratoire primaire, j'entrepris de concevoir des expériences reproduisant aussi précisément que possible les effets d'événements traumatiques. L'une d'elle me mis dans un état tel que l'on aurait pu envisager un séjour en hôpital psychiatrique. Je trouvais une fois encore le moyen de m'en sortir.
Avant de vous raconter une de mes premières expériences, laissez moi vous parler de la boule crânienne. Il est dit dans un texte d'anatomie que les os de la base du crâne sont constitués à partir de cartilage et que les os de la voûte sont constitués à partir de membrane. À l’examen de la base du crâne ossifiée à partir d'une matrice cartilagineuse, il est logique de penser que s'il existe une mobilité entre les os de la base, il doit également exister un mouvement entre les os de la voûte. Si on place une carapace là où l'ossification se fait à partir de membrane, une compensation doit apparaître dans la mobilité de la base ou il doit exister une interférence entre les deux actions. L'assemblage en queue d'aronde de la suture sagittale de la voûte nous donne la preuve d'une telle compensation.
Considérons, par exemple, les os pariétaux. Chez l'adulte, ils sont constitués de tables séparées par le diploé. On remarque également la suture sagittale entre les deux os, en forme de queue d'aronde. Le diploé situé entre les deux tables osseuses fait partie du système vasculaire sanguin et les pariétaux eux-mêmes sont flexibles, outre leur mobilité mutuelle siégeant à la suture qui les réunit. Je me suis rendu compte qu'il est impossible de toucher physiquement la base du crâne, tout comme il est impossible de toucher directement le corps d'une vertèbre. Il est cependant possible de connaître la position du corps vertébral en fonction de la position des contacts vertébraux accessibles. Ainsi, m'a-t-il semblé raisonnable de supposer possible de percevoir la position des os de la base du crâne au travers d'expériences effectuées sur la voûte.
Flexion-extension
Je cherchais un type de mécanisme me permettant d'expérimenter ce que j'appelle une position d'expiration de l'articulation sphéno-basilaire. Dans un magasin d'articles de sport, je trouvai un casque de football. J'en enlevai les accessoires – je les coupai tout simplement. Alors, je me mis en quête de pièces en peau de chamois, quelque chose ne risquant pas de s'étirer ni de rétrécir. Lorsque le casque était mis en place sur le sommet de ma tête, je plaçais une bande d'environs 2,5 cm de large, laissant dépasser deux morceaux pouvant être entortillées autour du casque. J'attachais les extrémités avec des pinces hémostatiques, ainsi, je pouvais rouler les bandes et les agrafer. Visualisez le bandage autour et en-dessous, avec les prolongements venant au-dessus. Lorsque je tournais les pinces hémostatiques, le casque faisait glisser les temporaux latéralement et vers l'avant. Lorsque je relâchais la tension, cela amenait le crâne dans une position d'inspiration. Je n'avais rien à faire pour trouver la position d'extension en expiration parce qu'elle revenait d'elle même.
Latéroflexion-rotation
Comment m'y suis-je pris pour étudier la position de latéroflexion rotation ? Je ne pouvais pas le faire avec ce casque. Alors j'ai cherché un autre système. En me promenant, je découvris un vieux bol en bois, comme ceux qu'utilisaient les fermières d'antan pour mélanger le beurre après barattage. Je le coupai par moitié, à la même taille que le casque, mais je laissai la portion convexe du bol sur un côté et rendit l'autre concave.
Ensuite, à l'aide d'une règle flexible et courbe, comme celle qu'utilisent les dessinateurs, je fis une convexité vers le haut, semblable à la courbure de la base du crâne. Lorsque je la courbais d'un côté, elle ne pouvait le faire sans tourner. Par conséquent, j'avais l'image d'une latéro-flexion rotation dans la base du crâne pour me guider. A cause de la rotation, le côté de la convexité est plus bas que le côté de la concavité. J'ai nommé cette position par le côté de la convexité. J'étais prêt à utiliser le bol à beurre.
Torsion
J'attachai le bol sur le crâne, cette fois avec un bandage, et amenai le bandage autour du côté de la concavité. En attachant le bandage, je formai une concavité sur un côté et une convexité sur l'autre. Je ressentais la latéroflexion rotation de l'articulation sphéno-basilaire vers la droite ou la gauche. Je la ressentis. Je la connaissais. J'avais acquis un savoir.
Je voulus alors explorer la torsion. Je repris le casque et arrangeai les bandages de telle
manière qu'il y ait une poussée d'un côté en avant et de l'autre côté en arrière. Je les enroulais et les fixai avec la pince hémostatique. Lorsque je testai cet arrangement, la grande aile du sphénoïde bougeait vers la droite alors que l'apophyse basilaire de l'occiput bougeait vers la gauche. Ainsi, j'avais le modèle de torsion avec la grande aile du sphénoïde vers la droite. C'est ainsi que j'appris à bouger la base à partir de la voûte.
Même sur le crâne sec
Il y a peu de temps, le Dr. Lippincott et moi avons eu l'autorisation d'utiliser un vieux squelette remisé dans un coffre au collège depuis très longtemps. Nous découpâmes plusieurs ouvertures dans la voûte afin de pouvoir observer le mouvement des membranes de tension réciproque. Je posai les doigts sur les grandes ailes du sphénoïde et les poussai vers la position de flexion. Le Dr. Lippincott posa les mains sur les temporaux et les tourna vers la rotation externe. Nous vîmes cette membrane – la membrane de tension réciproque de ce vieux spécimen tout sec – bouger. Pour le spécimen vivant, tout ce qu'il y a à faire, c'est de contacter les ailes du sphénoïde et de les pousser vers l'avant, vers la flexion et il bougera. Tournez le vers l'arrière et il bougera, à moins que quelque chose empêche réellement le mouvement. Vous savez quand il bouge correctement n'est-ce pas ?