Me contacter
01.43.31.95.00
Horaires
Lun - Ven : 08h30 - 19h30. Sam 08h30 - 13h00

Il convient de distinguer la maladie chronique de l’état de maladie.

 

L’ÉTAT DE MALADIE

L’état de maladie est une situation passagère dans laquelle l'organisme se trouve confronté à un déséquilibre. Notre corps met tout en œuvre pour trouver la solution la plus adéquate possible.

Exemple :
Nous sommes confrontés à un virus pour lequel notre organisme présente une certaine affinité. Cette affinité dépend du terrain, du sexe, mais aussi de l’âge. On sait par exemple que la paroi intestinale des jeunes enfants a des cellules réceptrices présentant une plus grande affinité pour les toxines botuliques ou les entérotoxines de certaines bactéries comme l’Escherichia coli ou du Vibrio cholera. Ces entérotoxines se lient plus facilement sur ce type de récepteurs immatures (c’est pourquoi il est déconseillé de donner du miel aux jeunes enfants).

Notre organisme met en route l’ensemble de ses défenses immunitaires produisant les effets que nous connaissons bien : Le foie augmente son métabolisme, la fièvre apparaît, des douleurs dans les muscles, tremblements, frissons, douleurs abdominales, éventuellement vomissement, nausées, fatigue, … Puis, notre corps reprend le dessus et nous guérissons. La maladie est ici un état transitoire. Notre organisme, via son homéostasie trouve la solution du problème auquel il est confronté.

Et l’ostéopathie dans tout cela :

L’ostéopathie peut agir sur le terrain. Nous sommes tout le temps confrontés à des virus ou bactéries. Pourquoi un jour avons-nous la nécessité de lier cette affinité avec certains virus ou bactéries et de “tomber malade” ? C’est le terrain. Cet état entre deux eaux, entre la santé et la maladie. L’ostéopathe, avec sa main exercée, ressent quels sont les organes, les tissus qui sont en restriction de mobilité. Le traitement consistera à redonner à l’organisme son mouvement de manière à ce que les organes communiquent mieux et que la composante neuro-immuno-endocrinienne ne soit plus entravée. Ce principe est plus développé dans l’ostéopathie viscérale (page non faite).

 

L’ÉTAT CHRONIQUE DE MALADIE

Je vais me servir de la page précédente sur le stress.

Dans certains cas (développés dans la partie ostéopathie somato-émotionnelle), il arrive que les influx excitateurs arrivant à l’hypothalamus soient supérieurs à ceux inhibiteurs provenant du cortisol. L’axe H.H.S (hypothalamus, hypophyse antérieure, glandes surrénales) évolue de façon autonome. Or l’action du cortisol est de limiter le processus inflammatoire, immunitaire, la reproduction, la mort et la réparation cellulaire. C’est pourquoi les médecins prescrivent volontiers de la cortisone en cas d’inflammation, mais en cas d’infection c’est une absolue contre-indication.

On dit souvent que les personnes stressées sont plus enclines à être malade. Effectivement la dépression immunitaire créée par l’action permanente du cortisol présent dans l’organisme les empêche d’avoir une réponse immunitaire adaptée. Avec l’aide de notre pharmacopée (antibiothérapie, antifongique, …) elles arrivent à guérir, mais incomplètement puisque les processus de réparations cellulaires (échelle microscopique) ou tissulaire (échelle macroscopique) n’ont pu être élaborés de façon efficace. Elles sont malades de façon chronique, leur infection urinaire, bronchique, lumbago, tendinites, … deviennent récurrentes.

Et l’ostéopathie dans tout cela :

L’ostéopathie agît sur deux versants :

Le traitement du symptôme, manipulation de l'urètre (cf ostéopathie uro-gynécologique), manipulation thoracique, pleurale, bronchique, … , manipulation vertébrale.

Le traitement de fond, consiste à agir sur le stress. Ce traitement présente plusieurs facettes. Il peut s’agir de manipulations fasciales (sur les fascias) pour détendre l’organisme. Il faut faire prendre conscience au patient de ses tensions de manière à ce qu’il se les réapproprie. L’autre facette de ce type de traitement est la thérapie somato-émotionnelle. Le thérapeute cherchera à faire exprimer par le corps ce que notre cerveau émotionnel ne peut exprimer.